2017-09-15T18:59:16+02:00

Made In Paris Lupollilo un univers d'élégance...

Publié par Eden

Mes chères femmes (im)parfaites aujourd’hui je vous emmène découvrir l’élégance, le chic à la française et le savoir-faire ancestral dans le tissage de l’étole de luxe. Pour cela Jean-Marc Saada président de la Maison Lupolilllo nous ouvre les portes de son monde, celui du raffinement :

La Maison Lupolillo est avant tout celle de passionnés du tissage Jacquard, d’amoureux de l’élégance française. Vous avez voulu faire perdurer et remettre au goût du jour l’art du tissage qui existe depuis la nuit des temps, mais malheureusement qui allait vers le déclin avant votre arrivée. Pourquoi ce rêve de revenir en France après 20 ans à sillonner le monde dans la télécommunication pour créer cette marque, ce mode de vie finalement ?

Bonjour Eden et merci de m’inviter dans votre blog.

En premier lieu, mon arrivée dans le domaine n’a pas stoppé le déclin du tissage en France. Je n’ai pas la prétention de faire des miracles mais plus celle de faire redécouvrir un savoir-faire que mes compatriotes ont oublié. Lorsque je suis rentré de ma dernière expatriation, ma maman m’a simplement dit : « …  cela suffit de te balader dans le monde, il est temps de faire quelque chose ici. Sois un bon fils et pense à ta mère, mets ton talent au service de la France … ». J’ai dit que j’allais y réfléchir. Etant fils d’une chef d’atelier retouche, j’ai toujours baigné dans le monde de la mode et rêvais petit de devenir un créateur. C’est pourquoi le textile s’est imposé et je n’ai pas cherché à savoir si son industrie française était en voie de disparition.

 

Vous mettez un point d’honneur à ce que de la création des étoles se fasse en France, par des artisans tisseurs, et par la même occasion vous permettez de créer et perpétuer des emplois pas forcément prisés. Pourquoi ce choix de fabrication ?

Pourquoi allez chercher de l’eau dans le puit de votre voisin lorsque vous avez une rivière dans votre propre jardin ?

C’est la question que je me pose tous les jours.

Pourquoi acheter un produit ailleurs alors qu’on sait le fabriquer ici et que le monde nous l’envie en termes de qualité et savoir-faire ?

La réponse est simple : aujourd’hui on achète un prix et on est devenu des ignorants de nos savoirs.

C’est pourquoi, mon idée est d’expliquer ce qu’est le tissage Jacquard, et ce que Made In France signifie réellement.

Le jeu des mots doit cesser.

  • « Made in France » pour un textile ne veut pas dire Tisser en France.
  • « Designer en France » pour un textile ne veut pas dire Tisser en France.
  • Un petit logo au couleur de notre drapeau sur un textile ne veut pas dire Tisser en France. 

On ne peut vouloir un emploi et ne pas comprendre que sans efforts du marché intérieur de consommation on ne pourra réindustrialiser la France et créer de nouveau ces emplois que l’on a détruit au fil des années et qui nous manquent cruellement aujourd’hui. Tout le monde n’a pas vocation à créer une société de service où à devenir ingénieur informatique.

Je vais vous confier quelque chose. Petit, ma maman m’épluchait mes fruits et me les présentait dans une assiette pour que je les mange. Cela parait anodin et pourtant elle avait compris que si on présente le produit d’une manière accessible, prêt à être consommé, il y avait de forte chance qu’il soit mangé. Surtout avec les arguments (mots d’explication accompagnant l’assiette). À son niveau elle faisait du marketing et de la « com » pour atteindre son objectif.

Alors aujourd’hui je fais pareil, je ne propose sur le marché que des produits fabriqués en France afin de pouvoir donner à chacun la possibilité de participer au débridage de cette industrie tout en se faisant plaisir. Acheter français et en particulier un produit au savoir-faire reconnu dans le monde, c’est donner à nos enfants un avenir aussi riche que notre passé. Un peu comme donner à manger à son enfant. Voilà pourquoi je me bats à faire ceci. Les politiques et les patrons industriels et de la distribution ont une part de responsabilité de la situation dans laquelle nous sommes. Si on ne se bat pas pour mettre sur le marché des produits français on ne peut en vouloir à l’acheteur d’acheter des produits fabriqués ailleurs.

Voilà pourquoi fabriquer en France est une évidence si on veut garder nos savoir-faire et relancer l’industrie quelle qu’elle soit.

 

Discrétion, perfection et élégance sont les adjectifs qui représentent Lupolillo, est ce que l’on ne pourrait pas dire que la femme raffinée par excellence est finalement celle qui porte les somptueuses pièces de la marque qui la sublime ?

Vous allez me faire rougir. Je dirais que la femme nue est belle. Mais de temps en temps certaines l’oublient. Alors on leur rappelle en soulignant leur silhouette, leur regard ou juste en leur donnant confiance en elle. Porter une belle chose vous rend belle. Une Lupolillo a pour objectif de focaliser le regard de votre entourage sur la femme ou l’homme que vous êtes, car n’oublions pas que nous faisons aussi de très belles étoles pour homme. Avoir un je ne sais quoi qui électrise l’air est ce qui fera de vous une personne unique. L’étole que vous portez se doit d’être magnifique mais surtout rester discrète car c’est vous que l’on doit voir et non nous.

 

La haute-couture et le luxe ne s’adresse plus à une élite, mais s’ouvre à tous, pour une pièce de prestige qui rehaussera votre beauté il faudra compter entre 170€ et 3800€. Le nec plus ultra (et il faut le savoir puisque c’est extrêmement novateur) et le comble du luxe est que vous pourrez  également créer votre étole unique avec son numéro de série. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Faire une étole haute couture française « à prix décent » est aujourd’hui réalisable dans des faibles quantités. Le pourquoi est simple, vous êtes dans l’excellence de la fibre et du tissage et dans ce domaine et Lupolillo n’a nul besoin de sortir de France pour la Designer et la Tisser.

Maintenant, le prix d’une étole varie selon sa taille, sa composition et la complexité de son tissage. Il démarre à quelques dizaines d’euros pour finir à plusieurs milliers.

Afin d’éviter un besoin en trésorerie important et une prise de risque inutile sur la couleur mode de l’année, on a pris le parti de travailler exclusivement pour des entreprises qui cherchent à offrir autre chose qu’une clef USB ou une boite de chocolat.

Notre concept est simple. Nos étoles sont des vecteurs de communication qui allient l’émotion et la beauté. Ils s'inscrivent naturellement dans un plan d'action de conquête et fidélisation de clients. Que ce soit pour un client VIP, pour un invité lors d’un événement ou tout simplement pour faire ou se faire plaisir, Lupolillo répond présent en proposant un produit unique qui fera du destinataire un ambassadeur d’excellence de notre client. Je précise que le dessin est déposé, chaque pièce est numérotée et accompagnée d’un certificat d’authenticité. Recevoir un cadeau utile et exceptionnel ne peut que vous inviter à l’adopter tous les jours. Par conséquent, le bénéficiaire de l’étole fait la promotion de l’établissement auprès de son entourage et ceci sans aucune gêne, car il est heureux de ce cadeau qui change du peignoir de l’hôtel ou du pyjama. Et le plus important c’est que notre client participe et fait participer son client à la sauvegarde de notre patrimoine en offrant et/ou s’offrant une étole exceptionnelle pour le prix d’un smartphone (gamme élargie car démarre aussi à quelques dizaines d’euros)

Bien entendu, cela se fait sous quelques contraintes.

La première est que nous faisons du sur-mesure et qui dit sur-mesure dit délai. Il faut compter en moyenne 16 semaines après validation de la maquette et de la réception des fils pour démarrer le tissage de votre étole.

La seconde est que malgré nos efforts, nous ne pouvons tisser moins de 100/150 pièces par modèle et/ou couleur. Nos contraintes techniques et financières ont raison de notre enthousiasme.

La troisième est qu’il ne faut pas perdre l’idée que nous faisons du tissage Jacquard et non de l’impression. Ce qui implique que le dessin est réalisé par croisement de fils. Nous réalisons le motif selon un type de fil choisi et toute modification dans sa taille ou dans la composition du fil de l’étole entraine systématiquement un nouveau développement. Chez Lupolillo, on ne jette pas de l’encre sur un tissu neutre. On ne joue pas avec le zoom de son écran pour agrandir ou réduire un motif.

              

Tel un bijou inestimable, chaque article est créé avec des matières premières plus nobles les unes que les autres, et de ce fait, devient bien plus qu’un accessoire de mode mais se transforme en parure. D’où viennent ces remarquables matières?

Tout simplement du monde entier. Je suis toujours amusé lorsque l’on me demande si le coton utilisé est aussi français puisque nous sommes chauvins jusqu’au bout des ongles. Bien sûr que non, puisque je rappelle qu’il n’y a pas de champs de coton en France (léger sourire amusé) et que seul le lin se trouve sur notre territoire. Tisser en France ne veut pas dire fermé au monde. Bien au contraire, nous sommes ouverts à toutes les fibres naturelles que le monde peut nous offrir afin de réaliser une nouvelle pièce unique. Nous tissons par exemple du Bébé Chameau de Mongolie, du Cachemire, du Coton, de la Laine, de l’Alpaga, du fil de métal précieux comme l’Or ou l’Argent, et évidemment de la Soie. Nous sommes très exigeants sur la qualité de ces fibres et de leurs provenances. La traçabilité est un point important chez nous car elle est la garantie que ce que nous vendons est à l’image de ce que nous sommes.

 

Quelle est la pièce-phare de la marque ?

En bon communicant et marketing, je vous dirai la prochaine. Mais en réalité on a toujours quelques faiblesses pour certaines pièces même si on a toujours du mal à choisir car toutes sont belles et répondent à une situation précise de la vie.

Mais si je dois choisir, alors je prends la « Royale » et le « Cœur de Lune » qui sont pour moi deux pièces incroyables.

La première en soie/cachemire représente le labyrinthe détruit de la cathédrale de Reims, celle qui couronna le plus de rois de France. Une manière pour nous de rappeler que l’on ne doit jamais oublier qui nous sommes et ce que nous voulons pour nous et nos enfants.

La seconde en soie et fil d’argent me rappelle l’époque des rois et des princesses. L’époque où la beauté s’entrevoyait seulement, où raffinement et contes de fées ne faisaient qu’un, où pour l’amour d’une femme on était prêt à tous les sacrifices.

Un brin nostalgique et hors du temps, je vous l’accorde.

 

Peut-on dire que vous avez finalement réalisé votre rêve ?

Oui et non car remonter une filière logistiquement est une étape importante certes mais ne reste qu’une première étape. Je réaliserai mon rêve et il n’aura de sens que lorsque nous arriverons à vendre assez de pièces pour que l’on puisse remonter de nouveaux ateliers et enfin former de nouveaux tisserands pour que demain on puisse encore avoir du textile français de cette qualité. Avoir les reins assez solides financièrement pour enfin ouvrir nos propres points de vente, en France et dans le monde, pour proposer nos pièces au grand public (grand public au singulier est mieux). Mon rêve c’est de prouver qu’on peut réussir si tout le monde se donne la peine d’être solidaire. Mon rêve est de redonner à notre pays, à notre peuple, sa fierté dans ses savoir-faire (textile pour l’instant en ce qui me concerne) et de les partager ensemble tous les jours. Il est inutile de s’offrir une belle étole si c’est pour la garder dans sa penderie de peur de l’abimer. Mon rêve c’est qu’on n’oublie jamais que vivre, c’est se faire plaisir, et ne pas avoir peur ou honte de cela. D’en finir avec les préjugés et les a priori que l’on a sur nous. On est un grand peuple et on va le prouver.

 

Quelle est la prochaine étape de Lupolillo ?

Trouver un partenaire/un investisseur pour nous permettre de déployer nos ailes et d’aller au-devant de nos futurs clients dans le monde. Avoir assez d’argent pour développer des projets que nous avons en tiroir mais que nous ne pouvons réaliser ce jour car ils nous demandent trop de trésorerie. Ou simplement trouver un ou plusieurs gros clients nous permettant de finaliser certaines recherches et développements en s’appuyant sur leurs commandes. Présenter sur le marché de nouveaux produits et remettre l’étole au tissage jacquard dans le circuit du vêtement et non celui de l’accessoire est la seule chose qui permettra de nous sortir de l’anonymat et nous ouvrir le grand marché du public.

Aujourd’hui nous avons développé un concept d’étole « le monde des casinos » et cherchons à le tisser mais nous ne pouvons le faire par manque de moyens. Lupolillo est une jeune Maison et qui dit jeune dit fragile. On ne peut se battre à armes égales sans financement. Je sais qu’on n’aime pas parler argent en France et qu’on voit d’un mauvais œil le simple fait de dire qu’on est petit. Mais il est important de comprendre que l’on ne peut plus faire l’autruche en France. On doit accepter de dire que sans financement on ne peut réussir. Regarder ce qui arrive lorsque l’on fait l’autruche. Soit la société déménage à l’étranger, soit se fait absorber par des fonds d’investissements et perd son âme, soit elle disparait avec sa vision. La finalité de l’histoire c’est que la France et les français ont encore perdu une occasion de remonter la pente descendante dans laquelle ils sont. C’est la dure loi du marché mais il faut savoir appeler un chat, un chat.

Le blog s’adresse à des femmes (im)parfaites, vous qui êtes un homme brillant et passionné, rassurez-nous, qu’elle est votre (im)perfection ?

En dehors d’être chauvin vous voulez dire J !!

Je pense que je suis très français dans la vie. Ce qui fait de moi un perfectionniste. De part ce fait un « Gueulard» si vous préférez. Cela signifie que je suis toujours dans la contradiction. Comme dit mon épouse, dans le « Je te pousse dans les orties et dis-moi si ça pique ». On dit que je suis un gentil « casse-pieds » quand on me connait.

Je ne supporte pas la médiocrité et n’accepte pas qu’on me dise que c’est comme ça et pas autrement. J’ai besoin d’arguments et de preuves pour avancer.

J’ai besoin de comprendre l’ensemble de la chaine, d’avoir une vision globale d’un évènement ou d’un projet pour prendre position. Je n’hésite pas à vous contredire, même si je pense comme vous, juste pour savoir si j’ai raison et enregistrer de nouvelles infos et ainsi faire évoluer ma position dans un sens comme dans un autre. J’aime le débat et n’avance que lorsque j’échange avec autrui. Ce qui implique que je n’ai jamais de position fermée car j’évolue au fil du temps et des évènements. Je ne cherche pas à avoir raison, je cherche juste à mieux comprendre les choses. Je m’adapte au fur et à mesure et bien que j’aie des positions tranchées, je garde toujours la porte ouverte à un plan B. Comme tout bon français je ne suis d’accord avec rien et ne bougerai de position que si je suis convaincu. On est bien d’accord que bouger de position ne veut pas dire changer d’avis. Je ne change pas d’avis, j’évolue. Donc Inutile d’hurler ou faire preuve de violence, seule la démonstration bénéficie de mon écoute. 

Merci Jean-Marc Saada de nous avoir répondu et vous dit m…… pour le futur comme toute bonne française.

C’est moi qui vous remercie de vous intéresser à Lupolillo et à son univers.

Une dernière question avant de nous séparer. Je sais qu’on a dû vous le demander souvent mais pourquoi Lupolillo ? D’où vient ce nom ?

Nous cherchions un nom qui rendrait hommage à l’histoire du tissage français et de la maîtrise du marché de la soie. Ce sont les italiens au XVIème siècle qui nous ont apportés leur savoir-faire sur le tissage de la soie. C’est pourquoi nous voulions un nom à consonance italienne pour ne pas oublier d’où nous venons. Lupolillo c’est la contraction de deux mots italiens avec un jeu de mot à la française. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer, je vous le demande !

Lupo désigne le loup. L’animal en italien, mais chez nous, le loup c’est aussi un masque derrière lequel on peut se cacher afin de rester discret. Ce masque est aussi signe de festivité à Venise lors de son carnaval. Lillo est un diminutif affectueux que l’on donne à une personne - souvent à un enfant. Par exemple, Angelillo est le petit ange. Ce qui nous donne Lupolillo, le petit (gentil) masque. D’ailleurs notre logo est un masque pour rappeler le côté discrétion, et doré pour rappeler le côté festif et raffiné. Nous aimons la discrétion, le charme et le naturel.

Quoi de plus beau que d’être naturel et d’être apprécié pour ce que l’on est et non pour ce que votre entourage veut que l’on soit.

 

Voici le lien du site internet où vous pourrez admirer et succomber pour ces collections d’exceptions et du chic par excellence : Lupolillo.com

 

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